Principales maladies

Ehrlichiose

Depuis quelques années, chaque été, nous observons des
cas d‘ehrlichiose en clientèle. Diagnostiquée en France
depuis déjà une dizaine d'années, cette pathologie, encore
appelée «fièvre des pâtures» ou «maladie du gros pâturon»
est donc aujourd'hui bien présente dans nos contrées.

Ehrlichiose

BVD

L'impact économique du BVD est énorme. Des études ont permis d'évaluer le coût total de la maladie (IPI, infertilité, avortements, immunodépression sur les veaux, …) sur 10 ans à 69 000 euros pour 100 vaches, soit en moyenne 69 euros par vache et par an. Les informations issues du terrain font état de pertes moyennes de 13 à 160 euros par vache, avec un maximum enregistré de 410 euros par vache pour une souche hypervirulente.

Retrouvez toutes les infos du nouveau plan de lutte via le lien ci dessous

BVD

Paratuberculose

Ca bouge ! La QFL souhaite accélérer la lutte !!...2 liens intéressants :

Plan de contrôle de la paratuberculose 2011-2012 - analyses sur le lait au Comité du lait : TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
http://www.comitedulait.be/publications/depliantparatubCDL.pdf

Modèle de contrat à retourner à l'ARSIA : http://www.comitedulait.be/publications/Contratparatub122011.pdf

IBR

04 janvier 2012 !

Depuis cette date, tous les troupeaux devront avoir un statut IBR. Sans statut, il sera interdit :

  • De mettre vos bovins au champs
  • De commercialiser vos animaux (sauf vers l'abattoir)

Si jusqu'à présent, l'AFSCA a fait preuve de clémence, des sanctions pour les troupeaux I1 sont annoncées. De même, une réflexion est menée pour limiter la durée du statut I2 et ainsi pousser vers l'éradication de cette maladie.

IBR


Schmallenberg

Un point des connaissances actuelles :

Qu'est ce que cette maladie ?
La maladie est provoquée par un virus appelé " Schmallenberg " (du nom de la ville allemande où on été identifiés les premiers cas dans ce pays). Ce virus émergent aurait une transmission vectorielle (moustique ou moucheron) qui s'apparenterait à celle de la fièvre catarrhale du mouton.L'infection à virus Schmallenberg a été détectée chez des ruminants domestiques : bovins, ovins et caprins. En Allemagne, un bison a également été trouvé infecté.

Comment se manifeste la maladie ?
Deux formes cliniques distinctes ont été rapportées : d'une part des signes cliniques fébriles à l'été et à l'automne sur des vaches et veaux, et d'autre part des malformations fœtales chez des agneaux et veaux depuis décembre 2011. Les malformations observés chez les nouveaux-nés depuis le début de l'année en France reflètent une contamination des animaux au cours de l'automne 2011.

La maladie fait-elle l'objet de recherche ?
La maladie provoquée par le virus de Schmallenberg étant une maladie nouvelle, des investigations sont nécessaires pour mieux la connaître. La communauté scientifique, en lien avec les organisations professionnelles et les pouvoirs publics, s'est mobilisée pour lancer des programmes de recherche, destinés à mieux appréhender les modalités de diffusion, le mécanisme d'action du virus, mettre au point des outils diagnostiques et des vaccins.

Une immunité naturelle existe- elle chez un animal infecté ?
Les animaux infectés développent une réaction immunitaire qui est d'ailleurs exploitée pour le développement d'un test diagnostique, sérologique faisable à partir d'une prise de sang. Cependant des travaux de recherche sont nécessaires pour savoir à partir de quand et comment cette réaction protège les animaux.

Pendant combien de temps un animal reste-il contagieux ?
Les premiers résultats indiquent que lors d'infections expérimentales le virus ne peut pas être détecté plus de 4 jours dans le sang, ce qui suggère que les animaux ne seraient pas contagieux plus de quelques jours. Toutefois cela doit être confirmé par d'autres résultats, notamment en ce qui concerne les petits des mères affectées.

Ce virus peut-il se transmettre à l'homme ?
Aucun cas de contamination humaine n'a été signalé parmi les individus exposés (éleveurs, vétérinaires, techniciens d'élevage). Les virus les plus proches génétiquement du virus Schmallenberg ne provoquent pas de maladie chez l'homme.

Des mesures réglementaires sont-elles appliquées dans les élevages infectés ?
Il n'existe pas de réglementation spécifique à cette nouvelle maladie. Compte tenu du faible risque de transmission de cette maladie vectorielle en hiver, aucune restriction particulière n'est appliquée dans les exploitations infectées. Toutefois, il est rappelé que d'une façon générale, les animaux malades ne doivent pas être déplacés.

Existe-t-il un vaccin contre le virus Schmallenberg ?
A ce jour, il n'existe aucun vaccin contre le virus Schmallenberg. Cependant des programmes de recherche sont déjà en cours.

MEDIA_UID_02-2012.colloqueschm.doc.rtf


Anomalies génétiques chez le BBB

Il est désormais possible de réaliser des prélèvements ADN (sur un tube EDTA) en vue d'une analyse pour la recherche d'une des anomalies génétiques découvertes en race BBB. (7 anomalies ont été découvertes à ce jour.)

Prix des analyses :
Extraction ADN Mâles 27.27€ Femelles 18.18 €
Tests ADN disponibles: DMC I - DCM II - SQT - Nanisme - Gestation prolongée Harmatome - Arthogrypose

Par test : Mâles 27.27€ Femelles 18.28€

Soit au total pour les 7 tares chez un taureau : 27.27 + 7x 27.27 = 218.16€

Brucellose

La brucellose est une maladie infectieuse bactérienne affectant principalement les bovins et transmise par une bactérie : Brucella abortus. Elle peut se transmettre à l'homme lors de manipulation avec du matériel infecté (lors de vêlage, de manipulation de fumier…). Chez l'homme, la brucellose se manifeste par des poussées de fièvre et une douleur générale. La maladie est extrêmement contagieuse entre bovins et les conséquences économiques sont dramatiques en cas d'épidémie.

Un foyer a été déclaré près de Namur !
200 exploitations sont pour l'instant ciblées,...Pour le moment l'AFSCA ne peut rien communiquer de plus .... en attente des résultats Cerva des premiers bilans. Dans une majorité d'entre eux, il y aurait une ou plusieurs réactions qu'avant on aurait qualifié « d'aspécifique » Mais étant donné la situation, tout est suspect et doit être vérifié par analyse au Cerva.

Ces fermes doivent faire un bilan pour le 28/03 . Un 2eme bilan doit aussi être fait 6 à 8 semaine après (en attendant tout est bloqué, même la sortie en prairie des bêtes) Les résultats du premier bilan assoupliront peut être les restrictions...

Egalement pour votre information d'après le vétérinaire de l'exploitation :

  • le premier cas + bruc (23-02-2012) = ces sur veau mort 10 jours avant terme!
  • le deuxième cas + bruc (06-03-2012) = ces à terme veau né vivant et mort après 30 min....

Comme quoi tout cas suspect de ce type doit attirer notre attention et faire l'objet de prélèvements en vue du dépistage Brucellose" !

Voici la procédure, apparemment, suivie :
1) si au bilan 1 animal positif Elisa et/ou plus de 30 à l'agglutination à L'ARSIA (analyses assez rapides en 48 heures)

2) alors on demande la confirmation du CERVA (min 72hres après résultat ARSIA)

3) si positif CERVA alors ordre d'abattage pour recherches bactériologiques sur abats (ganglions, matrice...) (l'analyse prend 10j)

4) si isolement de brucella sur ce prélèvement alors FOYER

Il faut isolement bactérien pour être foyer

A retenir : il ne devrait pas avoir d' info "nouveau foyer" avant min 12 jours...
sauf si l'abattage des bêtes vendues par le foyer donne des cultures sur organes + (10j)

sauf si un protocole avortement sur veau donne aussi une culture sur organes + (10j

Vous pouvez lire la présentation du foyer namurois via ce lien : http://www.afsca.be/santeanimale/brucellose/_documents/Pointsurlabrucellose-PPT15032012v6.pptx

Brucellose

Schmallenberg : Résumé des connaissances

Retrouvez un résumé de la situation et des connaissances en cette fin d'hiver.

MEDIA_UID_bv000014.lkdoc.viroinavlschmallenberg.ppt

Schmallenberg : Résultats d'une enquête

Résultats préliminaires d'une enquête épidémiologique destinée aux vétérinaires et visant à évaluer les impacts clinique, zootechnique et économique de l'émergence du virus Schmallenberg en Wallonie (situation en mai 2012)

Par Claude Saegerman

Enquête Schmallenberg